Les rencontres et les collaborations sont au cœur de la pratique de Violaine Lochu. Lors de ses temps de recherches et d'immersions, elle recueille des éléments visuels, sonores, narratifs qu'elle transforme et retranscrit dans des installations sonores, des objets graphiques, des vidéos ou performances. Les mondes fictionnels qu'elle invente se déploient selon leur propre logique et font écho aux questions qui traversent notre monde contemporain. Violaine Lochu interroge et décloisonne ainsi les oppositions classiques, entre le rêve et la réalité, le vrai et le faux, le féminin et le masculin, les sciences et la magie, afin de créer de nouveaux récits.
Les notions de mise en relation, de collectif et de soins sont au centre de son travail, nourri de rencontres humaines (babil des bébés dans Babel Babel, mémoire collective des habitants d'une ville dans Mémoire Palace) ou non-humaines (chant des oiseaux de Laponie dans Hybird, intelligence artificielle dans E.V.E, monde minéral dans Vestiges de Roncevaux...), de lectures de collaborations multiples. Lauréate du prix Aware 2018 et du prix de la performance 2017 du Salon de la Jeune Création, elle a performé entre autres au Centre Pompidou, au Palais de Tokyo, aux festivals Playground à Leuven (Belgique), Performative au MAXXI de l'Aquila (Italie) et Ars Poetica à Bratislava (Slovaquie).
Son travail a été exposé lors de nombreuses expositions collectives notamment à la Philharmonie (Musicanimale, 2022), au MAC Lyon (Storytelling, 2019), au MAC VAL (Tous de Sangs Mêlés, 2017), au Ferenczi Museumi Centrum en Hongrie (Reconstructing Eden, 2018), à la Galerie GAMU à Prague en République Tchèque (Desire of changes, 2019). Le FRAC Nouvelle Aquitaine à Bordeaux (Hoxo, 2023), La Villa Arson à Nice (Moving Things, 2020), le Musée National Pablo Picasso de Vallauris (Battle, 2021) ont accueilli ses solo ou duo shows.