Alexandre Perigot, SOMETIMES YOU WIN SOMETIMES YOU LOSE, vue de l'exposition Pipedream, Tramway, Glasgow, 2007  ©  Alexandre Perigot

tubes PVC, moteur soufflerie, dimensions des tubes : 500 cm de longueur x 300 cm maximale de hauteur, dimensions variables selon l’installation dans l’espace

Sometimes you win sometimes you lose est une expression américaine qui revêt pour moi un intérêt particulier car elle résume assez bien l’esprit du néolibéralisme avec ses winners et ses losers. Elle est aussi pleine d’absurdité, la suite étant Sometimes it’s raining

Introduction à la notion de hasard – Un coup de dé n’abolira jamais le hasard… de Mallarmé – ou déterminisme du monde contemporain ?

J’ai invité une quarantaine d’artistes à répondre dans une édition, livre d’artistes à cette phrase.

J’ai aussi écrit cette phrase avec des tuyaux de plastiques sur une longueur de 50 mètres et une hauteur de trois mètres, puis j’ai jeté cette phrase au sol. Dans ce chaos de tubes, un objet se déplace à grande vitesse. Le spectateur tente de reconstituer la phrase par le trajet sonore de l’objet qui emprunte le circuit des tuyaux. Tentative vaine et ludique qui permet de neutraliser le sens autoritaire de cette phrase et l’idéologie qui la sous tend. La phrase distordue se déploie dans des espaces différents, comprimée ou en extension selon les lieux d’accueil.

Alexandre Perigot,  Alexandre Perigot : Palaispopeye, Museu Coleção Berardo, Lisbonne ; La Criée centre d’art contemporain, Rennes ; Cneai, Chatou,  2008

co-production avec Tramway, Glasgow

collection :
-- Museu Coleção Berardo, Lisbonne
-- courtesy galerie Suzanne Tarasiève, Paris

Pour aller plus loin

PALAISPOPEYE

Alexandre Perigot

7 avril
4 juin 2006

Expositions à La Criée