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identité visuelle © Jocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs

Revue

Lili, la rozell et le marimba / revue n°4


éditeur·sLa Criée centre d'art contemporain

diffuseurPaon diffusion

direction éditorialeSophie Kaplan

comité éditorialLotte Arndt, Baptiste Brun, Jean-Roch Bouiller, John Cornu, Katia Kameli, Émilie Renard

auteur·rice·sVir Andres Hera, Lotte Arndt, Minia Biabiany, Jean-Roch Bouiller, Baptiste Brun, John Cornu, Jocelyne Dakhlia, Emma-Charlotte Gobry-Laurencin, Petrit Halilaj, Katia Kameli, Sophie Kaplan, Lukian Kergoat, ayoh kré, Marianne Mispelaëre, Famille Rester. Étranger (Hassan Abdallah, Mohamed Bamba, Nicole Koffi, Barbara Manzetti, Juliette Pollet, Sabrina Pennacchietti, Caroline Sebilleau), Zineb Sedira, Christina Werner, Qalqalah

graphismeJocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs, Rennes, assisté de Élie Quintard

caractéristiques techniques153 pages
pages intérieures noir & blanc
couvertures couleur
français
format : 33 × 24 cm

ISBN978-2-906890-36-7

prix15 €

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Le cycle Lili, la rozell et le marimba interroge les relations entre l’art contemporain et les pratiques et savoirs vernaculaires. Il se déploie à Rennes, à La Criée centre d’art contemporain de septembre 2019 à août 2022, à travers des expositions, des événements et des résidences, ainsi que dans les pages d’une revue, dont voici le quatrième numéro.

Les cultures vernaculaires s’expriment au sein de communautés, suivant leurs usages, à la différence des formes véhiculaires qui se diffusent uniformément, hors-sol. Le versant vernaculaire de l’art définirait des pratiques pour lesquelles le contexte serait déterminant. Alors que l’échelle planétaire semble être devenue trop étroite, alors qu’une pensée universaliste a montré les limites de sa prétendue neutralité, de multiples contre-cultures localisées émergent aujourd’hui, manifestant par là la volonté de ceux et celles qui les animent de s’ajuster à des unités précises, de s’inscrire dans des lieux excentrés, de parler les langues d’un territoire…

Ces formes d’un renouveau vernaculaire se manifestent comme un vecteur d’ancrage, d’intégration, voire de ralentissement. Alors que se creusent des écarts entre des expressions situées et une culture hégémonique en libre circulation, des liens souterrains connectent ces localités à d’autres, partout dans le monde. Ces tensions entre vernaculaire et véhiculaire structurent nos imaginaires collectifs, que nous soyons convaincus de l’autonomie de l’art ou bien de sa capacité à inventer des formes alternatives.

Ce numéro s’intéresse aux langues : les langues maternelles et les langues adoptives, les langues confisquées et les langues dominantes, les langues inventées, les langues chuchotées, les langues mélangées. Il s’intéresse à leurs circulations, à leurs luttes, à leurs écarts, à leurs écritures, à leurs rencontres.

Il est composé de conversations (Marianne Mispelaëre avec Sophie Kaplan, Vir Andres Hera avec Minia Biabiani, Jocelyne Dakhlia avec Katia Kameli, Zineb Sedira avec John Cornu et Emma-Charlotte Gobry-Laurencin), de porfolios (Rester. Étranger, Petrit Halilaj, Marianne Mispelaëre, ayoh kre, lettres asilaires) et de promenades à travers langues (Lukian Kergoat, Baptiste Brun).



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Revue

Lili, la rozell et le marimba

Lotte Arndt, Jean-Roch Bouiller, Baptiste Brun, John Cornu, Katia Kameli, Sophie Kaplan, Émilie Renard

2019-2022