David Horvitz
né en 1986 à Los Angeles, États-Unis
vit et travaille à Los Angeles, États-Unis

David Horvitz, page du livre pour enfants Touch the sky with your eye, Jean Boîte Editions, 2019

Toury, étudiant du DNMADE du lycée professionnel Bréquigny à Rennes, 2019
participation à Propositions pour les jours de la semaine de David Horvitz

Manotte, un étudiant du DNMADE du lycée professionnel Bréquigny à Rennes, 2019
participation à Propositions pour les jours de la semaine de David Horvitz

un élève de CE1-CE2 bilingue de l’école élémentaire Liberté à Rennes, 2019
participation à Propositions pour les jours de la semaine de David Horvitz

Amandine Braud, médiatrice à La Criée centre d’art contemporain, mars 2020
participation à Propositions pour les jours de la semaine de David Horvitz

un élève de CE1-CE2 bilingue de l’école élémentaire Liberté à Rennes, 2019
participation à Propositions pour les jours de la semaine de David Horvitz

un élève de CM1 de l’école élémentaire Joseph Lotte à Rennes, 2019
participation à Propositions pour les jours de la semaine de David Horvitz

un élève de CM1 de l’école élémentaire Joseph Lotte à Rennes, 2019
participation à Propositions pour les jours de la semaine de David Horvitz
Proposition pour changer le nom des jours et la taille de la semaine, 2020
À l’occasion de son exposition La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague à La Criée début 2019, David Horvitz a invité les groupes venus en visite à réaliser des Propositions pour les jours de la semaine. Il s’agissait pour les groupes de renommer les jours de la semaine. Par exemple – lundi a été rebaptisé Lundimanche ou Lundijourdescrêpes, mais pourrait tout aussi bien, comme le propose l’artiste, être renommé Jourdechoufleur ou Choufleurdi.
En ce printemps 2020, le confinement invite chacun à prendre la mesure du temps autrement. C’est pourquoi La Criée a demandé à David Horvitz de réactiver et d’élargir sa proposition.
L’artiste vous offre l’opportunité de contribuer à une œuvre collaborative, depuis chez vous.
Pour y participer, il vous suffit de vous munir de crayons, de peinture ou d’un ordinateur et de laisser libre cours à votre imagination : sur une feuille réelle ou virtuelle, à la main ou au clavier, renommez les 7 jours de la semaine et ajoutez ou retirez-en ! Et ce faisant, déformez, agrandissez et manipulez le temps !
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#lacrieecentredart #Culturecheznous #Renneschezmoi

David Horvitz, La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague, vue de l’exposition à La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste et ChertLüdde, Berlin
photo : Benoît Mauras

David Horvitz, Propositions pour horloges, 2016/2019
posters en français et breton
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste, de ChertLüdde, Berlin et de Yvon Lambert Libraire & Éditeurphoto : Benoît Mauras
Propositions pour horloges, 2019
Propositions pour horloges est une alternative, poétique au standard de mesure du temps. Composés en anglais, puis traduits en français et en breton, ces poèmes visuels sont affichés à La Criée et dispersés dans l’espace public rennais pour s’offrir subrepticement au regard des passants. Temps et espaces s’entrecroisent pour créer une géopoétique, où la subjectivité de l’artiste se mêle à nos imaginaires.
œuvre commentée en audio et vidéo

David Horvitz, Berceuse pour un paysage, quarante cloches tubulaires en laiton oxydé, 2019
vue de l’exposition La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste et ChertLüdde, Berlin
photo : Benoît Mauras
Berceuse pour un paysage, 2019
David Horvitz choisi un élément de la culture immatérielle bretonne comme matière première de Berceuse pour un paysage. L’installation est constituée de quarante cloches tubulaires, suspendues à la charpente du bâtiment, qui composent les notes de la mélodie traditionnelle Luskellerez Vor (Berceuse de la Mer). L’ensemble a été oxydé par la pluie, le vinaigre de cidre et l’eau de mer. Sur la durée de l’exposition, les cloches sont activées à deux occasions par des musiciens professionnels, lors de performances. Le reste du temps, les visiteurs ont la possibilité de les faire sonner à l’aide des bois flottés collectés sur les plages bretonnes. Chacun peut ainsi proposer une interprétation de la berceuse, à son rythme et à sa mesure, en se positionnant au centre de la boucle.
David Horvitz, performance du 15 janvier 2019

David Horvitz, Carte de Bretagne un mercredi, 2019
roses, verre soufflé
production : ChertLüdde, Berlin et La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste et de ChertLüdde, Berlinphoto : Benoît Mauras
Carte de Bretagne un mercredi, 2019
Issu d’une pratique nomade, simple et quotidienne, l’art de Horvitz s’apparente à un art du déplacement. Lors du montage de l’exposition, l’artiste a entrepris un voyage en Bretagne pour partir à la collecte de fleurs. Carte de Bretagne un mercredi est un bouquet composé des mêmes fleurs provenant de différents lieux – électifs – de la région, collectées en une journée. L’œuvre forme une carte mentale, subjective et éphémère, du territoire.

David Horvitz, Les frangipaniers de ma grand-mère, 2017/2019
pousse de frangipanier, lettres
courtesy de l’artiste
photo : Benoît Mauras

David Horvitz, Les frangipaniers de ma grand-mère, 2017/2019
pousse de frangipanier, lettres
courtesy de l’artiste
photo : Benoît Mauras
Les frangipaniers de ma grand-mère, 2017 / 2019
La pousse de frangipanier, envoyée à La Criée depuis Los Angeles, est accompagnée d’une lettre qui raconte son histoire. Ces plantes, originaires d’Amérique centrale et du sud, ont voyagé à travers le temps et se sont acclimatées en Asie et d’autres régions du monde. Pour David Horvitz, elles sont aujourd’hui « des résidentes à part entière de Los Angeles ». Les pousses de frangipaniers lui ont été données par sa grand-mère, dont la famille est originaire du Japon. David Horvitz les essaime dans le monde, au gré de ses voyages et ses expositions. Il emporte ainsi avec lui une part de son histoire et confie à ses hôtes le soin de les cultiver à leur tour. L’œuvre incarne la transmission, autant qu’elle évoque la migration, l’enracinement et la dispersion.

David Horvitz, toi, nuage, pluie, rivière, source, mer, océan, lac, neige, rosée, glace, buée, onde, 2018
treize tampons, quatre mille feuilles de papier
courtesy de l’artiste et de Yvon Lambert Libraie & Éditeur
photo : Benoît Mauras
toi, nuage, pluie, rivière, source, mer, océan, lac, neige, rosée, glace, buée, onde, 2018
Les visiteurs sont invités à utiliser librement les tampons encreurs qui déclinent en mots les différents états de l’eau, puis à repartir avec leur composition.

David Horvitz, Nostalgia (18 janvier 2019 – 10 mars 2019 à La Criée centre d’art contemporain, Rennes, France), 2018 / 2019
projection unique de 16710 photos, 16710 min
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
courtesy de l’artiste et ChertLüdde, Berlin
Nostalgia (18 janvier 2019 – 10 mars 2019 à La Criée centre d’art contemporain, Rennes, France), 2019
L’œuvre est un diaporama de dix-neuf mille quatre-vingts images issues de ses archives personnelles. Un programme informatique diffuse chacune d’elles puis la supprime définitivement ; nous sommes alors les seuls à la voir à cet instant et les seuls à la voir disparaître. L’artiste offre ici en partage son intimité, tout en nous questionnant sur la vanité de la surproduction des images à l’ère du numérique.

David Horvitz, Whenever I take a shower I always wonder when the water was a cloud, 2016, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2017
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Benoît Mauras
Whenever I take a shower I always wonder when the water was a cloud, 2016
La pièce présentée à La Criée se compose de lettres attachées en néon formant une phrase : Whenever I take a shower I always wonder when the water was a cloud (À chaque fois que je prends une douche, je m’étonne toujours que l’eau ait été un nuage). L’œuvre met en lumière l’émerveillement suscité par un élément du quotidien qui tend à se raréfier, tout en questionnant sa source.
Influencé par les artistes conceptuels tels Bas Jan Ader ou On Kawara, David Horvitz développe une œuvre nomade et poétique à travers les livres, la performance, la photographie ou internet. Les images qu’il présente s’apparentent à des cartes postales, elles sont des échanges entre lui et différents publics, des souvenirs des interventions qu’il réalise tout autour du monde ou encore un moyen de nous encourager à penser comme des artistes conceptuels. À l’heure des technologies numériques interactives, David Horvitz nous invite à appréhender notre environnement d’une manière différente.

Exposition collective
Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Delia, Genk, Jean, Mark, Pierre, Shima, Simon, Zin et Virginie
du 13 janvier au 5 mars 2017

David Horvitz, Sans titre (Bretagne) et When the Ocean Sounds, vue de l’exposition Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Jean, Mark, Genk, Daphne, Pierre, Shima, Simon, Zin, Christian and Virginie, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2017
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Benoît Mauras
When the Ocean Sounds, 2017
Au mur, sont affichés cinq posters d’une série de cinquante-et-un, When the Ocean Sounds, qui transcrivent les sons des vagues en onomatopées, accompagnés de leurs instructions.
La pièce est dédiée à Pauline Oliveiros, figure de la musique minimaliste des années 1970 aux États-Unis et des musiques électroniques. Les pièces de David Horvitz lui ont été notamment inspirées par sa résidence à Moncontour dans les Côtes d’Armor en mai 2017, à l’invitation de La Criée pour le projet Territoires EXTRA / The Great Learning avec Félicia Atkinson et Barbara Sirieix.

David Horvitz, Sans titre (Bretagne), vue de l’exposition Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Jean, Mark, Genk, Daphne, Pierre, Shima, Simon, Zin, Christian and Virginie, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2017
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes
photo : Benoît Mauras
Sans titre (Bretagne), 2017
Sur les étagères, en hauteur, l’artiste présente des objets uniques en verre soufflé réalisé à partir de morceaux de verre collectés sur les plages bretonnes.

Exposition
La forme d’une vague à l’intérieur d’une vague
David Horvitz
du 19 janvier au 10 mars 2019

Exposition collective
Alors que j’écoutais moi aussi David, Eleanor, Mariana, Jean, Mark, Genk, David, Daphne, Pierre, Shima, Simon, Zin, Christian et Virginie
du 16 décembre 2017 au 18 février 2018

Cycle
Alors que j’écoutais moi aussi […]
Félicia Atkinson, Julien Bismuth et Yann Sérandour
de janvier 2017 à février 2018

Résidence et soirées de performances
Alors que j’écoutais moi aussi NY&LA
Félicia Atkinson, Eleanor Antin, Charles Bernstein, Julien Bismuth, Morgan Bassichis, Constance DeJong, Wayne Koestenbaum, Sara Magenheimer, Jennie Liu, David Horvitz, Lucky Dragons, LeRoy Stevens, Julien Bismuth, Krysten Cunningham, Yann Sérandour, Ellen Zweig, Lucy Ives, Svetlana Kitto, Bartolomé Sanson, Sophie Kaplan
du 19 au 31 mars 2018