danseureuses
Sur les murs blancs de La Criée sont accrochées 12 sculptures en bois. Ces sculptures constituent l'œuvre danseureuses. Elles sont réalisées à partir de morceaux de bois de différentes essences : acacia, olivier, oranger, citronnier, cyprès, châtaignier, noisetier... certains morceaux ont été écorcés, d'autres non, mais ils sont tous uniques. Leurs couleurs varient, tout comme leurs formes et leur texture, cela créé des contrastes. Ces morceaux de bois ont été cueillis et ramassés par l'artiste dans divers lieux, notamment lors de ses voyages en Italie ou dans le sud de la France. Ils ont ensuite été assemblés les uns aux autres pour former ces sculptures. Nous avons été particulièrement intéressés par les techniques d'assemblage utilisées pour la réalisation de ces œuvres. Il y a des assemblages tenons-mortaises, des assemblages par tourillons ou des morceaux assemblés tout simplement avec des pointes. Nous avons aussi pu observer l'usage de colle sur certaines parties des sculptures. En prenant le temps de regarder danseureuses, on distingue des formes géométriques (triangles, ovales...) et petit à petit on imagine des personnages en mouvement. Leur silhouette légère se détache des murs blancs et nous évoque des danseuses ou encore des personnages de jeux vidéo. On voit qu'il était important pour l'artiste de travailler sur la notion de verticalité. Nous pensions que le titre de l'œuvre était un mot inventé par Hélène Bertin et qu'il était composé de deux mots : danse et heureuses. Mais Amandine nous a aussi expliqué qu'il s'agissait d'un mot inclusif pour désigner les danseurs et les danseuses de façon égalitaire.