Zin Taylor

 Zin Taylor a réalisé une nouvelle production intitulée Thoughts of a dot as it traverses a space (The Attic) ou La pensée d’un point traversant un espace (Le Grenier). L’artiste réalise des installations qui mêlent la performance, la sculpture, le dessin, les œuvres imprimées et la vidéo.

Son œuvre se développe essentiellement sur un mode narratif, sous la forme d’histoires qui empruntent autant à la culture populaire (en particulier aux scènes musicales underground) qu’à l’art contemporain. Partageant une fascination pour le langage avec de nombreux artistes de sa génération, Zin Taylor examine les liens entre le mot et l’image à travers des publications ou des livres d’artiste qu’il publie généralement pour accompagner ses expositions. Sur tout un pan de mur de La Criée, soulignant son architecture « en grenier »,  Zin Taylor a réalisé un dessin mural inspiré de ses voyages, de ses lectures et de la correspondance entre les artistes performeurs John Cage et Merce Cunningham dans les années 1970.

Certains artistes ont choisi d’ajouter un nouveau chapitre aux histoires qu’ils avaient commencé l’hiver dernier.

L’artiste canadien Zin Taylor nous dévoile ainsi ce qui est arrivé depuis un an aux figures et formes qu’il avait dessiné sur les murs du centre d’art, en déployant en volumes certaines d’entre elles.

Ses dessins, sculptures, performances ou œuvres imprimées empruntent autant à la culture populaire (en particulier aux scènes musicales underground) qu’à l’histoire de l’art. L’artiste projette ici sa voix dans l’espace de La Criée pour nous conter L’histoire des bandes et des points qui inspire son travail de dessin : « Le point dans l’espace est une unité de son » […] « qui se transforme en une bande » […] « Ce sont les vagues du temps vibrant. Écoutez le flux électrique de leur mouvement ». Ces mots résonnent avec l’Oramics de Daphne Oram et les sons des vagues de David Horvitz : en se dédoublant, les récits de chaque œuvre démultiplient les lectures possibles de l’exposition.