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Ellie Ga, Hour 005 (volcano, sun) 2007, 2012

identité visuelle © Lieux Communs

courtesy de l’artiste et Bureau, New York

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Thomas Salvador, Nage, vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

production : La Criée centre d’art contemporain / Christmas in July

photo : Benoît Mauras

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vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

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vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

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Bas Jan Ader, vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

© Mary Sue Ader Andersen, 1971

photo : Benoît Mauras

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vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

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Abraham Poincheval, Étude pour marcher sur la canopée nuageuse, vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

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Guido van der Werve, Nummer acht, Everything is going to be alright, capture vidéo, 2007

image : Ben Geraerts

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vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

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vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

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vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

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vue de l’exposition L’Épais Réel, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2015

photo : Benoît Mauras

Exposition

L’Épais Réel

Bas Jan Ader, Dominique Blais, Katinka Bock, Simon Faithfull, Nicolas Floc’h, Ellie Ga, Giovanni Giaretta / Renato Leotta, Július Koller, Helen Mirra, Abraham Poincheval, Thomas Salvador, Jessica Warboys et Guido van der Werve


L’exposition collective L’Épais Réel s’intéresse aux rapports qu’entretiennent les artistes avec la force des éléments et la tangibilité du monde. Elle interroge la nécessité de s’enfoncer dans l’épaisseur des choses pour qu’émerge une œuvre ; le désir de basculement de l’immobilité à l’action. Regroupant des traversées mouvementées et des voyages immobiles, elle questionne la place de l’expérience sensible.

Plonger ou ne pas plonger ? Comment l’artiste entre en contact avec les choses, avec quelle énergie, quel courage ? En quoi la volonté est-elle un moyen artistique et comment l’expérience est-elle porteuse de forme ? Quelle est la place de l’épreuve, du danger ?

Bas Jan Ader est un point d’ancrage et d’inspiration de l’exposition. Artiste emblématique, disparu en mer dans l’accomplissement de son œuvre, sa manière de chercher une forme dans la confrontation de son corps avec la matérialité du monde trouve dans les œuvres présentées des échos différenciés.

Deux pôles aimantent les travaux présentés, qui mettent graduellement en question la présence de l’artiste.

Le premier est constitué d’œuvres dans lesquelles l’artiste met directement son corps à l’épreuve des éléments. En dépit de leur paradoxale et apparente fluidité, les œuvres de Thomas Salvador et Guido Van der Werve relèvent d’un vrai défi, sinon d’un danger. Le film de Giovanni Giaretta et Renato Leotta joue de la disparition ; ceux de Nicolas Floc’h et de Bas Jan Ader de la résistance. D’autres artistes, comme Abraham Poincheval ou Simon Faithfull, repoussent les frontières de l’impossible pour aller marcher au-dessus des nuages ou au fond des mers.

Július Koller est un centre de gravité de l’exposition. Par ses anti-performances, il provoque des situations minimales. La photographie qui en résulte propose des énigmes irrésolues qui replacent le geste artistique et la présence de l’artiste à une sorte de point de départ.

Le second pôle est constitué d’œuvres-traces ou résultant d’un processus. On y trouve les sténopés d’Ellie Ga, qui a résidé sur un navire pris dans les glaces et la nuit polaire. Ceux-ci introduisent dans l’exposition un présent silencieux où les noirs donnent à voir l’épaisseur de l’air autour d’elle. Les empreintes d’Helen Mirra, artiste qui marche, attestent d’une relation cherchée avec le fil des heures. Les toiles maritimes et processuelles de Jessica Warboys éprouvent la picturalité de la mer. Le film de Katinka Bock sonde la densité de l’eau et questionne la disparition de l’objet. La pièce sonore de Dominique Blais, parti au Svalbard pour récolter des fréquences radio naturelles gomme en quelque sorte le souvenir de sa présence, passeur inaudible d’un au-delà en-deçà de notre écoute. L’expérience du réel imprime ici, littéralement autant que métaphoriquement les artistes et les œuvres rapportées.

C’est en tous ces endroits que l’exposition se pose : dans la fragilité d’une renverse, sur le fil d’une incertitude qui devient geste, là où le centre de gravité dérape et marque le réel, volontairement et pour faire sens.



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Œuvres produites

Dominique Blais

  • Apparatus (Rotatio), 2011 – 2015
b-mauras3Abraham Poincheval, La Vigie urbaine

Œuvres produites

Abraham Poincheval

  • La Vigie urbaine, 2016
  • Étude pour marcher sur la canopée nuageuse, 2015
camille-bondon

Rayon vert

Rendre compte

Camille Bondon

le samedi 12 décembre 2015

20h

Tomoko-Sauvage2

Rayon vert

Tre soli

Manuel Adnot, Louis-Michel Marion et Tomoko Sauvage

samedi 16 janvier 2016

de 14h à 16h

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Rayon vert

Les Hommes

Ariane Michel

le vendredi 5 février 2016 à 18h

FT_OSLO

Rayon vert

The Fortunetellers

Ellie Ga

le 11 février 2016

19h30

Abraham Poincheval, La Vigie

Rayon vert

La Vigie urbaine

Abraham Poincheval

du 14 au 21 février 2016

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Saison

Fendre les Flots

Ariane Michel

de septembre 2015 à août 2016

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Tas de Cailloux

Fendre les Flots

Ariane Michel

2017