Teresa Margolles, Nkijak b’ey Pa jun utz laj K’aslemal (Opening Paths to Social Justice), 2012 – 2015
embroidery on fabric permeated with blood from the body of a woman assassinated in Guatemala City, created with the participation of Mayan women members of the Asociación de Desarrollo de la Mujer K’ak’a Na’ (ADEMKAN): Bonifacia Cocom, Lucy López, Yuri López, Silvia Menchú, Claudia Nimacachi, Lucrecia Puac, Estela Tax et Josefina Tuy. Santa Catarina Palopó, Sololá, Guatemala,
courtesy the artist and Galerie Peter Kilchmann, Zurich
photo: Benoît Mauras
Artists’ Campaign to Repeal the Eighth Amendment (Áine Phillips), R-E-P-E-A-L, 2017
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy de l’artiste
photo : Benoît Mauras
Artists’ Campaign to Repeal the Eighth Amendment, bannières, 2017-2018
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy des artistes
photo : Benoît Mauras
Navine G. Khan-Dossos, Bulk Targets 1-100, 2018
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy de l’artiste et de The Breeder, Athènes
photo : Benoît Mauras
Artists’ Campaign to Repeal the Eighth Amendment, bannières, 2017-2018
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy des artistes
photo : Benoît Mauras
Maja Bajevic, How Do You Want to Be Governed?, 2009
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
Maja Bajevic © Adagp, Paris 2019
courtesy de la galerie Peter Kilchmann, Zurich
photo : Benoît Mauras
Monique Frydman, Histoires d’A, 1973
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
Monique Frydman © Adagp, Paris 2019
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
Monique Frydman © Adagp, Paris 2019
photo : Benoît Mauras
Artists’ Campaign to Repeal the Eighth Amendment, bannières, 2017-2018
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy des artistes
photo : Benoît Mauras
Teresa Margolles, Nkijak b’ey Pa jun utz laj K’aslemal (Opening Paths to Social Justice), 2012 – 2015
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy de l’artiste et Galerie Peter Kilchmann, Zurich
photo : Benoît Mauras
Teresa Margolles, Nkijak b’ey Pa jun utz laj K’aslemal (Opening Paths to Social Justice), 2012 – 2015
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy de l’artiste et Galerie Peter Kilchmann, Zurich
photo : Benoît Mauras
Teresa Margolles, Nkijak b’ey Pa jun utz laj K’aslemal (Opening Paths to Social Justice), 2012 – 2015
broderie sur tissu imprégné de sang provenant du corps d’une femme assassinée à Guatemala City, créée avec la participation de femmes mayas membres de l’Asociación de Desarrollo de la Mujer K’ak’a Na’ (ADEMKAN) : Bonifacia Cocom, Lucy López, Yuri López, Silvia Menchú, Claudia Nimacachi, Lucrecia Puac, Estela Tax et Josefina Tuy. Santa Catarina Palopó, Sololá, Guatemala
courtesy de l’artiste et Galerie Peter Kilchmann, Zurich
photo : Benoît Mauras
Teresa Margolles, Nkijak b’ey Pa jun utz laj K’aslemal (Opening Paths to Social Justice), 2012 – 2015
broderie sur tissu imprégné de sang provenant du corps d’une femme assassinée à Guatemala City, créée avec la participation de femmes mayas membres de l’Asociación de Desarrollo de la Mujer K’ak’a Na’ (ADEMKAN) : Bonifacia Cocom, Lucy López, Yuri López, Silvia Menchú, Claudia Nimacachi, Lucrecia Puac, Estela Tax et Josefina Tuy. Santa Catarina Palopó, Sololá, Guatemala,
courtesy de l’artiste et Galerie Peter Kilchmann, Zurich
photo : Benoît Mauras
Jesse Jones, Thou Shalt not Suffer, 2019
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes et De La Warr Pavilion, Bexhill-on-Sea
courtesy de l’artiste
photo : Benoît Mauras
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
photo : Benoît Mauras
Olivia Plender, Learning to Speak Sense, 2015
vue de l’exposition At the Gates, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2019
courtesy de l’artiste et de la galerie Maureen Paley, Londres
photo : Benoît Mauras
Camille Ducellier, Sorcières, mes soeurs, 16 mm, 30 min, 2010
courtesy de l’artiste
Le Fresnoy
Exposition collective
At the Gates
du 15 juin au 25 août 2019
Maja Bajevic, Camille Ducellier, Monique Frydman, Navine G. Khan-Dossos, Jesse Jones, Teresa Margolles, Olivia Plender, Artists’ Campaign to Repeal the Eighth Amendment
At the Gates met à l’honneur les voix puissantes et singulières d’artistes engagées dans les histoires sociales et la politique de l’intime. Défiant la loi et les institutions, les œuvres se font ici l’écho de la lutte pour l’émancipation des femmes et pour leur droit à disposer de leur corps. La loi Veil1 de 1975 en France, la révocation historique du huitième amendement de la Constitution et la légalisation de l’avortement en 2018 en Irlande, ainsi que toutes les luttes qui les ont précédées, sont parmi les sources à partir desquelles l’exposition prend corps.
À La Criée, At the Gates présente huit artistes ou collectifs internationaux dont les œuvres se confrontent à la loi ou aux institutions à travers des récits de violence, de militantisme, de réparation et d’exploitation liés à l’expérience des femmes. Irriguée par les théories de l’historienne et militante Silvia Federici, qui observe une corrélation entre les origines de l’accumulation du capital et l’oppression systématique des femmes, At the Gates reflète la longue lutte menée par les femmes pour trouver, préserver et même restaurer leurs voix. Ces artistes et leurs projets témoignent de la force de ces voix, de ces images, de ces bannières, de ces objets et de ces œuvres à mesure qu’ils s’accumulent et alimentent le débat public.
Le titre est en partie inspiré de Devant la Loi2 de Franz Kafka. Dans cette nouvelle, un homme passe sa vie devant les portes de la Loi dans l’attente de s’y voir accorder le droit d’entrée. At the Gates renvoie également à l’appel lancé par la suffragette américaine Lavinia Dock en 1917 :
« Dehors, les gardiens de la morale, dehors, les individualistes, dehors, les réactionnaires. La jeunesse est à vos portes ! » At the Gates met à l’honneur des artistes qui ne demandent pas la permission. Pour citer Ailbhe Smyth (coprésidente de Together for YES, le mouvement irlandais officiel pour le droit à l’avortement) : « Vous devez d’abord déranger, vous devez d’abord perturber, il faut d’abord qu’il y ait un soulèvement… Quand la chair devient pierre, et quand la pierre devient chair… À l’image des sorcières, vous saviez exactement ce que nous devions faire, ce que nous devions entendre, ce que nous devions voir, ce que nous devions craindre. »
1 – La loi dite Veil du 17 janvier 1975 est relative à l’interruption volontaire de grossesse. Préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, elle encadre la dépénalisation de l’avortement en France.
2 – la traduction de Laurent Margantin est disponible en ligne : www.oeuvresouvertes.net
commissariat
Tessa Giblin, directrice de la Talbot Rice Gallery d’Édimbourg, avec Sophie Kaplan pour l’adaptation à La Criée centre d’art contemporain
partenaires
- Talbot Rice Gallery, Édimbourg
- Musée des beaux-arts, Rennes
