Alexandre Perigot

né en 1959 à Paris, France
vit et travaille entre Białystok, Pologne et Paris, France


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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

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Alexandre Perigot, PALAISPOPEYE, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2006

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Florian Jouniaud

Palaispopeye, 2006

5 moteurs pour 5 plateaux rotatifs, bois, impression jet d’encre sur papier collé au mur, 270 cm x 300 m2

Palaispopeye déploie un labyrinthe de cloisons fixes et mobiles sur lesquelles est déployée, en papier peint et sur une surface totale de 300m2, l’image photographique du décor du film Popeye réalisé par Robert Altman sur l’île de Malte.

Les plateaux tournants, disséminés dans l’espace, entraînent le visiteur d’une pièce à une autre, contraignant sa déambulation et le confrontant à des fragments d’images murales qui tentent vainement de retrouver leur unité selon les recoupements des parois mobiles et fixes et selon la circulation du visiteur.

Palaispopeye génère la conflagration des techniques de montage cinématographique, des dispositifs scénographiques du théâtre et des pratiques visuelles du photomontage. Ces lieux de fabrique de l’image s’assemblent et se désassemblent comme pour inviter le visiteur à traverser l’envers du décor et à questionner ainsi les paradoxes de l’image.

Avec Palaispopeye, Il y aurait donc toujours quelque chose qui échappe à la fabrique et à la lecture de l’image.

Larys Frogier,  Alexandre Perigot :Palaispopeye,  Museu Coleção Berardo,  Lisbonne ; La Criée centre d’art contemporain, Rennes ; Cneai, Chatou, 2008


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Exposition

PALAISPOPEYE

Alexandre Perigot

du 7 avril au 4 juin 2006


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Alexandre Perigot, SOMETIMES YOU WIN SOMETIMES YOU LOSE, vue de l’exposition Pipedream, Tramway, Glasgow, 2007

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Alexandre Perigot

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Alexandre Perigot, SOMETIMES YOU WIN SOMETIMES YOU LOSE, vue de l’exposition Pipedream, Tramway, Glasgow, 2007

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Alexandre Perigot

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Alexandre Perigot, SOMETIMES YOU WIN SOMETIMES YOU LOSE, vue de l’exposition Pipedream, galerie Art & Essai, université Rennes 2

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Benoît Mauras

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Alexandre Perigot, SOMETIMES YOU WIN SOMETIMES YOU LOSE, vue de l’exposition Pipedream, galerie Art & Essai, niversité Rennes 2

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo : Benoît Mauras

SOMETIMES YOU WIN SOMETIMES YOU LOSE, 2007

tubes PVC, moteur soufflerie, dimensions des tubes : 500 cm de longueur x 300 cm maximale de hauteur, dimensions variables selon l’installation dans l’espace

Sometimes you win sometimes you lose est une expression américaine qui revêt pour moi un intérêt particulier car elle résume assez bien l’esprit du néolibéralisme avec ses winners et ses losers. Elle est aussi pleine d’absurdité, la suite étant Sometimes it’s raining

Introduction à la notion de hasard – Un coup de dé n’abolira jamais le hasard… de Mallarmé – ou déterminisme du monde contemporain ?

J’ai invité une quarantaine d’artistes à répondre dans une édition, livre d’artistes à cette phrase.

J’ai aussi écrit cette phrase avec des tuyaux de plastiques sur une longueur de 50 mètres et une hauteur de trois mètres, puis j’ai jeté cette phrase au sol. Dans ce chaos de tubes, un objet se déplace à grande vitesse. Le spectateur tente de reconstituer la phrase par le trajet sonore de l’objet qui emprunte le circuit des tuyaux. Tentative vaine et ludique qui permet de neutraliser le sens autoritaire de cette phrase et l’idéologie qui la sous tend. La phrase distordue se déploie dans des espaces différents, comprimée ou en extension selon les lieux d’accueil.

Alexandre Perigot,  Alexandre Perigot : Palaispopeye, Museu Coleção Berardo, Lisbonne ; La Criée centre d’art contemporain, Rennes ; Cneai, Chatou,  2008


Livre d'artiste

Sometimes you win sometimes you lose

Alexandre Perigot

2007


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Alexandre Perigot, Funkypipe, vue de l’exposition Pipedream, École Régionale des Beaux-Arts, Rennes, 2008

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo Mathieu : Harel-Vivier

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Alexandre Perigot, Funkypipe, vue de l’exposition Pipedream, École Régionale des Beaux-Arts, Rennes, 2008

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo Mathieu : Harel-Vivier

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Alexandre Perigot, Funkypipe, vue de l’exposition Pipedream, École Régionale des Beaux-Arts, Rennes, 2008

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo Mathieu : Harel-Vivier

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Alexandre Perigot, Funkypipe, vue de l’exposition Pipedream, École Régionale des Beaux-Arts, Rennes, 2008

production : La Criée centre d’art contemporain, Rennes

photo Mathieu : Harel-Vivier

Funkypipe, 2008

tubes et plateaux acier, moteurs électriques, papier peint, dimensions des plateaux acier : 210 x 62 cm, dimensions variables selon l’installation dans l’espace

Une célèbre peinture populaire anonyme de Bakou en Azerbaïdjan est imprimée sur papier peint pour faire décor… à la manière de ces tapisseries de coucher de soleil qui recouvraient pour un temps les murs de nombreux logements privés.

Avec la peinture réappropriée en tapisserie par Alexandre Perigot, le coucher de soleil est toujours là, mais son romantisme est poussé à bout par la présence au premier plan d’une forêt de champs pétrolifères de Bakou… Il y a dans cette image populaire une sincérité déconcertante tout comme une indécence faite à l’art et à la consommation des matières premières…

Cette peinture populaire n’est finalement pas si mal… Elle est même très belle… et sémantiquement très efficace

Dans l’espace d’exposition, la peinture-tapisserie de Bakou est augmentée par trois sculptures d’étagères en tubulures et plateaux d’acier. Ces étagères sont mues par un moteur électrique qui ébranle les tubulures d’acier en un déhanchement lascif qui n’est pas sans rappeler la danse du ventre.

Sur chacun des plateaux des étagères sont sagement posés des fragments découpés de cylindres d’acier. Dans la danse des étagères, les tronçons de tubes tentent vainement de s’unir pour tenter une puissance verticale… Mais… No way… Funkypipe est une œuvre trop raffinée pour dresser le pilon et faire sortir le précieux liquide.

Funkypipe œuvre aux confins de l’art, de la géopolitique et de l’histoire économique, laissant présager de la fin du pétrole, enterrant dans une allégresse érotico-visuelle et chorégraphique le précieux or noir comme les fins de la belle image esthétique.

Larys Frogier, Alexandre Perigot :Palaispopeye,  Museu Coleção Berardo, Lisbonne ;  La Criée centre d’art contemporain, Rennes ; Cneai, Chatou, 2008


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Monographie

PIPEDREAM

Alexandre Perigot

2008