Samuel Boche & Anne-Cécile Paredes

vivent et travaillent à Bordeaux, France


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Samuel Boche, RENNES_situation 01, carte, 2010

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Samuel Boche et Anne-Cécile Paredes, RENNES_situation 01, édition, 2010

RENNES_situation 01, 2010

vidéo, couleur, 23 min

Un film et des photos retraçant l’exploration des différents espaces et les rencontres avec des habitants et usagers ont été réalisés par les jeunes participants et les artistes Samuel Boche et Anne-Cécile Parades.

La pratique du skate-board plonge très tôt Samuel Boche dans la création : graphisme, photographie, art urbain, construction, etc. Diplômé de l’école des beaux-arts de Lorient en 2002 et co-fondateur du collectif Barricade (association pour la promotion de la culture skate), il s’intéresse à la fois au travail photographique et en volume, et depuis 2004 à la vidéo. Arpenteur des villes, photographe de rue, Samuel Boche est plus à la recherche d’une représentation universelle de l’individu que de l’identité ponctuelle de ses sujets.

Anne-Cécile Paredes débute en 2004 sous l’aile de Miles McKane, cinéaste et plasticien, fondateur de Light Cone, distributeur de cinéma expérimental à Paris. À ses côtés et ce durant cinq ans à Nantes elle découvre la photographie toujours au contact et à la frontières d’un champs voisin, celui du cinéma, d’un intérêt pour la matière, pour l’expérience, pour des narrations fragiles, quotidienne et peu linéaires. À partir de 2009, elle se concentre sur le potentiel narratif de l’image fixe et développe un travail photographique essentiellement mise en scène souvent lié au texte, au son et à la lisière de formes vivantes.

En 2011, ils réalise ensemble le film RENNES_situation 01 à l’invitation de La Criée : « Nous avons travaillé avec onze personnes de 16 à 33 ans durant deux semaines. Les interrogeant sur le rapport qu’ils entretiennent à la ville de Rennes, le projet a commencé par une discussion. Nous demandons à chacun de proposer trois lieux, nous en choisirons un. Sans contrainte de linéarité dans le temps ni de limite géographique, nous leur parlons d’espaces vécus, familiers, de lieux projetés, parfois entre fiction et réalité. La fuite, la fugue, l’arrivée, le chemin de traverse, le foyer, le repos. Si l’anecdote construit le récit, elle ne se donne jamais à voir, comme leur visage. Le sweat agit comme le signe d’une situation collective, d’une génération aussi. »


Ressources

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Workshop

Territoires sensibles

Samuel Boche
Anne-Cécile Paredes

de février à juillet 2010